LES CHOIX TECHNIQUES DE BASE :


- Ecran sur cadre : le seul choix possible afin de préserver la planéité de la surface de projection et sa tenue dans le temps.

- Format 16/9 : le format le plus polyvalent. De plus, c'est un format qui permet d'optimiser même les films aux formats plus étirés (de 1,85:1 à 2,35:1), car on peut si le lecteur le permet visionner le film dans la partie supérieure de l'écran et les sous-titres dans la partie inférieure sans interférer avec l'image (oui je suis un grand amateur de films en VO).

- Démontable / remontable : je n'ai pas encore la chance d'habiter une maison ni même d'être propriétaire, et il est vraisemblable que je déménage d'ici un an environ. Mon écran doit pouvoir me suivre et être remonté à l'identique sans perte de qualité.

- Cadre en aluminium : le choix guidé par FreqResPlot. C'est sans doute le meilleur choix : léger, solide, indéformable, esthétique (épaisseur minimale) et facile à mettre en oeuvre.

- Toile à oeillets confectionnée : un choix de raison. Je voulais une toile d'excellente qualité, mais je n'étais pas pour autant prêt à passer des heures à faire des ourlets et des oeillets moi-même (au risque de les rater). J'ai donc opté pour de la toile blanc mat "7490 projection face" confectionnée (ourlets et oeillets déjà réalisés) vendue au m2 chez Varia France ( 01 42 09 53 96 ), semi-occultante avec un coefficient de réflexion raisonnable de 1,12.

- Pas d'écran incurvé : il faut savoir rester raisonnable. L'idéal théorique afin d'avoir une image parfaitement nette sur toute la surface serait d'avoir un écran de surface cylindrique ou, mieux encore, sphérique !! Tout d'abord je vous laisse imaginer les difficultés techniques à réaliser un tel écran, les contraintes esthétiques dans un salon, et pour finir je vous défie de voir une différence vraiment perceptible en plein film et justifiant de se donner autant de mal.

 

LES CHOIX TECHNIQUES APRES MÛRE RÉFLEXION :


- Ecran à laçage "apparent masqué" : le choix le plus difficile. Il nous a fallu plusieurs semaines de réflexion pour en arriver à cette conclusion. Tout d'abord nous sommes partis sans réfléchir sur un écran au format carte postale, pour une raison simple : dans le cas d'un écran carte postale, la taille de l'image projetée est égale à la taille de l'écran, ce qui permet d'optimiser les dimensions. Dans le cas d'un écran au format laçage apparent, la toile est à l'intérieur du cadre et non autour de celui-ci. Il faut donc un cadre de dimensions supérieures à celles de la toile, en prenant en compte également l'allongement de celle-ci lorsqu'on la tend (près de 10cm dans le cas de la toile Varia).

Inconvénients

Solutions trouvées

- Dimensions non optimisées : la taille de l'image projetée est inférieure à la taille de l'écran.

- Laçage apparent : ceci était un gros point négatif du point de vue de l'esthétique, et c'était même incompatible avec mes souhaits de réalisation. Il nous fallait donc trouver une solution.

- Tension de la toile simplifiée : dans le cas d'un écran carte postale il faut lacer toute la toile dans le dos de l'écran, ce qui nécessite une grande longueur de ficelle, entre 50 et 100m, alors que dans le cas présent 10-15m de ficelle ont suffi.

- Masquage du laçage par des caches noirs autour de l'image, ce qui permet de faire d'une pierre deux coups. Les caches peuvent être fixés directement sur le cadre sans abîmer la toile, chose impossible dans le cas d'un écran carte postale (à moins de recourir à des solutions du style peinture noire ou bandes Venilia).

- Suspendu au plafond : autre sujet de mûre réflexion. Le critère de base était que l'écran ne pouvait pas rester toujours à la même place. La configuration de mon salon ne permet pas de le poser "bêtement" sur un des murs. Nous avons donc à peu près tout imaginé comme solutions techniques : pieds démontables, des pieds repliables derrière l'écran, des tubes coulissants... avant de réaliser qu'indépendamment de ces solutions, le problème du stockage de l'écran subsistait, et que stocker un écran Home Cinema le long d'un mur en attendant de s'en servir n'était pas la meilleure solution. Nous avons alors envisagé la possibilité d'un écran basculant. Là encore, nous avons imaginé deux solutions techniques (accroché aux murs latéraux ou accroché au plafond), avant d'opter finalement pour cette dernière solution pour des raisons de simplicité. Seul inconvénient, cela nous a obligés à faire 3 trous dans le plafond. Qu'à cela ne tienne, je les reboucherai en quittant l'appartement et on n'en parlera plus.

- Basculable manuellement : ici aussi, il faut rester raisonnable. Bien sûr, des solutions à base de moteurs électriques, télécommandés ou pas, m'ont traversé l'esprit. Mais en fin de compte je ne suis peut-être pas fainéant à ce point-là. Mon critère principal était que l'écran puisse être mis en place par une seule personne en moins de 30 secondes. Or le mécanisme électrique n'était pas nécessaire dans ce cas, comme vous le verrez sur les photos.

 

Plan du cadre (cliquer pour agrandir)

Dimensions principales (cliquer pour agrandir)